Second épisode de la dernière trilogie adaptée du roman de Pierre Boule. Il est encore meilleur que dans mes souvenirs. J'ai passé un moment fort en émotion dans tout les sens du terme.
Nous arrivons 10 ans après les événements du film précédent, dans un climat post apocalyptique et un monde quasi fantôme après que le fameux antidote contre Alzheimer décima la presque la totalité de la population mondiale. Nous sommes donc en compagnie de César et ses compères primates vivant paisiblement dans leur forêt. Mais un beau jour ils tombent sur un groupe d'homme, ce qui fit découvrir aux singes comme aux hommes qu'une autre forme de vie étaient encore présente sur le globe. Fin de la recontextualisation.
Comme son nom l'indique nous allons faire face à un affrontement entre les singes et les hommes. Mais en vérité c'est plus compliqué que cela. Donc oui il y a cet affrontement entre les singes et les humains, mais qui n'en est pas réellement un, du moins pas violent. Pendant une bonne heure on va voir évoluer les liens entre Malcolm et César, ce qui devait représenter le renouveau entre ces 2 espèces. Mais c'était sans compter sur Koba, l'ex singe de labo qui voue une haine sans pareil envers les humains. C'est Koba qui va tout faire basculer en guerre en tirant sur César et en faisant porter le chapeau aux hommes. De la il prend le lead et ca part en c*uilles. En gros c'est ce qui se passe dans la première partie. Même si je n'ai pas parlé du fils du César, ni se sa femme, ou même de la famille de Malcolm.
Car c'est la seconde heure qui est la plus incroyable. Beaucoup de moments marquants que ce soit l'assaut des singes, le mano à mano entre César et Koba, sans oublier les multiples moments émouvants. Car oui outre la guerre et le sang cette seconde partie de film est pleine de douceur. Entre César qui retrouve sa maison d'antan, sa relation avec Malcolm, les réconciliations avec son fils et j'en passe. Ils ont réussit à me prendre par les sentiments. Et de l'autre côté il y a la guerre, le sang, les flammes. Il y a de la violence, du sombre, de l'infiltration, des rebondissements innatendu, des combats entre personnes du même clan (humains ou singes). La morale du film est aussi très bien trouvée. Les singes sont au finale pareil que les hommes. C'est eux qui ont déclenché tout ce rafut, ce sont eux les fautifs pour une fois, j'aime beaucoup ce parti pris. J'ai extrêmement aimé le contenu de ce film vous avez pu le voir dans la façon dont je pars dans tout les sens. Bref,
Tout cela en gardant cette qualité visuel dans les scènes d'explosions et tout le bazar, les singes sont plus réaliste que jamais et la mise en scène est pas deconnante du tout. C'est vrai que le réal n'a pas de patte à proprement parlé, ça reste assez conventionnelle, mais il maîtrise totalement son sujet et je n'en demande pas plus de sa part pour vivre un super moment. On peut quand même noter un gros travail sur la colorimétrie dans la nuit et sur les ombres dans le jour. J'ai aussi bien apprécié le casting, surtout le choix de Jason Clarke.
Bon voilà je suis parti dans tout les sens, c'est illisible, mais c'est aussi la preuve que je suis encore sur un nuage (j'écris toujours mes critiques à chaud, dans les heures qui suivent le visionnage). Je suis comblé par ce film et maintenant je n'attends plus qu'une chose, revoir cette fin de trilogie me faire surprendre comme pour ce film.