(...) Ou comment singer un blockbuster.
Je n'ai pas tant l'habitude que ça de poster des critiques, surtout de films. Ce n'est pas réellement mon domaine (et puis j'ai la flemme de doubler le temps de visionnage par celui d'écriture).
Mais là, il s'agit de rendre justice à une oeuvre. Alors je prends ma plume, et je me lance.
Actuellement, la moyenne de DOTPOTA sur SC est de 7. Et putain, comment c'est volé.
Alors oui, le début est sympa, dans la veine du premier, avec une société des singes qui se développe, une société humaine qui tente de s'organiser, la rencontre des deux, un Gary Oldman pas blanc comme neige pour une fois, etc. Rythme lent, tension qui monte, etc.
Et puis au bout d'une heure de film, je me suis retourné sur mon fauteuil de ciné et j'y ai repensé un peu. Ca fait environ trois fois qu'on répète au même personnage que les singes sont gentils, et il ne change pas d'UN POIL. Et vu sa tronche, on s'y attendait depuis le début du film.
Et puis là, tous les poncifs du film hollywoodien s'enchaînent. Destruction de la "patrie", résurrection du héros, héritage du fils, ne pas tuer ses compatriotes, etc ...
Chaque rebondissement est prévisible, on termine les répliques des persos tant elles sont clichées, bref, on s'ennuie.
Et la guerre ? C'est pas bien mais c'est difficile de l'empêcher. (#LaGuerreDesSingesNauraPasLieu)
Et les gentils qui ont les bonnes idées, comment ils gagnent ? En pétant la gueule sévère au méchant.
Et comment échapper à une explosion qui détruit un gratte-ciel ? En se glissant derrière la corniche à 5 mètres de toi.
Et la peine de mort c'est mal ? Oui. (AH ENFIN)
Sauf si le monsieur il est très très TRES méchant. (... Ah bah non. Rien. Désolé.)
Si la séance se finit sur un bel éclat de rire accompagnant le plan de la tribu des singes, au lever de soleil, avec un PUTAIN DE DRAPEAU AMERICAIN QUI FLOTTE DERRIERE, et le héros qui DISPARAÎT DANS LES OMBRES tel Batman, je regrette quand même un peu.