Une suite à la hauteur du prédécesseur

En parfait inconnu des oeuvres passées de La Planète des Singes, j'ai vu le premier volet de cette saga et je l'avais déjà fort apprécié. La suite rend justice et continue son chemin sur l'apogée d'une nouvelle technologie qui promet encore de belles années aux acteurs.

Réalisation hors paire, l'univers développé est prodigieux. On retrouve l'humanité anéantie dans un monde post-apocalyptique où une grippe simienne a décimé la majorité de la population. Regroupés dans des camps, les humains survivent alors que les singes menés par César continuent leur évolution. Les deux camps devront apprendre à se connaitre pour permettre la survie d'un groupe d'humains isolé du reste de la population.

Le travail sur les singes et l'animation 3D sont hallucinant. On croirait presque qu'ils sont réels et qu'on puisse les rencontrer dans notre monde. L'animation des visages est reproduite admirablement avec la technologie nommée "performance capture". Le jeu de l'acteur Andy Serkis est époustouflant et à l'heure où on parle encore et toujours de la révolution numérique, on constate que l'humain reste le meilleur vecteur pour transmettre les émotions.

Le film se permet même une critique de la société, son évolution et le penchant bestial de l'homme qui protège son territoire tout comme les singes ne peuvent redonner confiance à leurs anciens bourreaux.