Le film s’inspire du chef-d’œuvre de Georges Franju, Les yeux sans visage, ainsi que du film, très réussi, de Jess Franco, L’horrible Docteur Orloff. On y retrouve d’ailleurs Howard Vernon dans le rôle du chirurgien. Je dois avouer ma perplexité au vu des critiques, presque toutes dithyrambiques, concernant ce film (culturopoing / homepocorn / psychovision / sueurs froides / critique-film.fr, entre autres). La rose écorchée est pourtant un film que j’aurais toutes les raisons d’aimer : d’abord parce que j’ai beaucoup apprécié La saignée, film réalisé par le même Claude Mulot l’année suivante, ensuite parce que le réalisateur et ses tentatives de faire du cinéma fantastique, genre très rare à l’époque en France, sont extrêmement sympathiques, enfin parce que le titre du film est superbe. Et pourtant, quelle déception ! C’est mal joué, complètement invraisemblable et, surtout, assez ennuyeux. On dirait du Jean Rollin, réalisateur auquel on compare souvent Claude mulot, mais sans la poésie et la fantaisie.