Moi qui pensais me retrouver face à une sorte de succédané français de La Grande Bellezza...Paolo, excuse-moi d'avoir osé penser ça, caro mio !
C'est sans doute une volonté dramatique du réalisateur, mais le jeu des acteurs dans ce film....MONDIEUMAISQUESTCEQUECESTQUECAQUOI ?
On dirait qu'on a distribué à chacun un énorme balai qu'ils ont tous choisi de placer dans un endroit prohibé par certains états américains. Ou bien qu'on leur a administré avant le tournage quelques cachets puissamment dosés de Lexomil.
Bref : vous m'aurez compris, ennui (et le mot est faible) généralisé à tous les étages, mollesse, inaction, jeu guindé (euphémisme)...On croirait un peu, par moment, une pièce de théâtre sponsorisée par Arte qui serait diffusée vers 3h du matin. (et pourtant, ne nous méprenons pas, j'adore Arte)
Quand je pense au rôle que tenait Fabrizio Rongione dans le dernier Dardenne : je ne comprends pas pourquoi il a accepté ce rôle d'architecte qui parle comme un zombie qui a fumé 10 joints d'affilée.
Eugène Green, c'est le premier film que je vois de toi et comment te dire ?
Il ne m'a pas convaincue.