La Vénus à la fourrure par KevinTudeau
Ce doux moment passé au cinéma fût magique. Enivré d'une passion presque perverse on jubile devant cette merveille du cinéma français. Polanski nous livre ici un film exquis que nous savourons du début à la fin.
Thomas, écrivain et jeune metteur en scène recherche désespérément une comédienne pour le rôle principal. Arrive alors "Vanda", femme plutôt tête en l'air, écervelée, Thomas lui laisse sa chance. C'est alors que Vanda se "transforme", Thomas reste subjugué devant Vanda c'est alors qu'une passion presque charnel entre les deux personnages arrive durant l'audition...
On rigole, on fantasme, on imagine, la mise en scène merveilleuse de Polanski nous livre ici le meilleur. Le découpage tiens du génie.
Une ouverture théâtrale, on suit avec hardeur l'échange obsessionnel entre les deux comédiens, faisant ressortir nos fantasmes les plus profonds. On est à la fois gêné, mais aussi attiré par tant de sous entendu aussi sulfureux.
Les acteurs sont d'une justesse incroyable et mérite le respect. Amalric comme à son habitude joue parfaitement son rôle, ce qui prouve encore une fois qu'il est surement le meilleur acteur français à ce jour.
Seigner nous honore d'une de ses meilleures performance, sensuelle, dominatrice, elle devient la muse que tout artiste aimerai avoir. Elle représente parfaitement le "Canon de Beauté" qu'étaient les Venus de Rome (Ou Aphrodite pour les Grecs).
Chaque angles de caméra est différents, ça tiens du génie quand on voit que le seul est unique décors et un théâtre.
Polanski arrive à nous tenir du début à la fin avec seulement deux acteurs et un théâtre, une performance rare de nos jours. C'est magnifique moment que nous savourons avec un plaisir grandissant.
Merci Mr. Polanski.