Auteur notamment du "Facteur sonne toujours deux fois", le réalisateur Bob Rafaelson délaisse pour une fois son cher Jack Nicholson, au profit de deux égéries des années 80 : la blonde Theresa Russell et la brune Debra Winger.
Cela nous donne un petit thriller hollywoodien anecdotique mais agréable, avec notamment une seconde moitié de film ensoleillée et dépaysante située à Hawaï.
Le duel entre les deux personnages féminins tient plutôt ses promesses (si l'on veut bien ignorer l'affreuse tignasse eighties de Debra Winger), tandis que plusieurs vedettes viennent jouer les seconds rôles masculins, à l'image de Dennis Hopper, du frenchy Sami Frey ou encore de Terry O'Quinn - qui deviendra John Locke des années plus tard dans la série "Lost" - encore jeune et moustachu à l'époque.
On pourra reprocher au scénario de "White widow" de manquer de subtilité, avec des évènements qui s'enchaînent un peu rapidement (notamment l'amitié instantanée entre les deux femmes), et d'autre part le happy end n'était pas indispensable, mais s'inscrit finalement bien dans l'esprit de ce divertissement à la fois sympathique et inoffensif.