La vie d'adèle : chapitre 1 : l'ennuie & chapitre 2 : l'envie de mourir

Vulgaire, stéréotypé, sans aucune émotion, voici ce que j’ai pensé de ce film. Et surtout ennuyeux, durant 3 heures il ne se passe presque rien, j’avais même l’impression en le regardant que les actrices s’ennuyaient également. Je ne comprend vraiment pas tout l’éloge qui a été fait sur ce film. Les scènes de sexe sont trop nombreuses, explicites et ne servent principalement à rien, sauf peut-être à renforcer la vulgarité du film. On nous parle d’une grande histoire d’amour mais je ne l’ai pas ressenti. Je me demande même comment Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux ont accepté de jouer dans un film comme ça. Puis à la fin du film, quand Emma et Adèle se revoient, j’ai été déçu de voir que la seule chose qui manquait vraiment à Adèle soit le fait qu’elle ne couche plus avec Emma.
En conclusion je trouve que l’histoire aurait pu être intéressante vu qu’elle parle quand même d’un sujet encore tabou aujourd’hui qui est l’homosexualité et malheureusement on va le retrouver dans ce film comme une simple technique commerciale.

Globalement, on est confronté à une histoire vue et revue des milliers de fois sauf que l’exception ici c’est que c’est une relation homosexuelle. Une fille (ici Adèle) va rencontrer par hasard une fille et tomber sous son charme. Evidemment elle va la retrouver dans un lieu improbable puis vivre une folle histoire d’amour avec elle, puis vint ensuite une histoire de trahison qui va déchirer leur amour. On va suivre la vie d’Adèle de ses 17 ans à sa vie professionnelle en tant qu’institutrice tout comme Emma dans sa carrière artistique et j’ai l’impression que rien n’avait changé depuis le début du film, leurs visages étaient les mêmes, aucune modification corporelle suite à leurs vieillissements.
Le nombre de clichés est même impressionnant. En passant par le langage utilisé dit « djeuns », la différence sociale qui montre que les parents riches sont cultivés et plus ouverts que ceux qui n’ont pas autant de facilités financière et qui en conséquent sont « cons et fermés ». Mais ce qui reste le plus stéréotypé dans le film reste l’image des lesbiennes. On a également l’impression que ce film a été conçu pour un public masculin.

Mais malgré beaucoup d’aspects négatifs, on retrouve quelques points positifs dans le film.
Par exemple au début du film, on va voir Adèle confronté à ses « amies » de lycée qui vont à peu près l’agresser verbalement vis-à-vis du fait qu’elles pensent qu’Adèle soit lesbienne. Et c’est une représentation réaliste de la vraie vie.

Donc voilà, j’avais espoir que pour la dernière heure de film il se passe quelque chose, mais à part une séance de 10 minutes de pleurs. Bien sûr il est mieux pour vous d’aller le voir pour vous faire un avis personnel mais pour moi ce sont 3 heures gâchées.

BREF CE FILM c'est satan