30 minutes et je n’en peux déjà plus.
Je ne vois pour l’instant qu’un cliché d’un collège de banlieue dans laquelle Sainte CPE va tout régler à base de passif difficile. Je tenterai de compléter cette critique une fois cette vaste blague terminée.
37 minutes : Un prof désespéré, le seul discours intelligent jusqu’à présent, se fait humilier par ses collègues. On est censés rire. Après ça, le prof d’EPS fait faire du foot-rollers aux gamins et les insulte. « Miskina-la vie d’ma mère t’es une merde, enc*lé».
On perd encore un point (douze) dans la note.
42 minutes : Double séance de psy entre Yanis et la CPE.
Comment ils ont pu écrire de telles lignes ?
45 minutes : Un pion couvre un élève parce qu’ils dealent. Ça fait que 3 minutes que j’ai écrit le paragraphe précédent.
Dois-je continuer ?
55 minutes : Une soirée prof / une soirée élèves. De jolies transitions. La CPE s’affirme. Prof dépressif se fait humilier en cours. Personne semble trop le croire. Le gamin des banlieues qui doit nous toucher est une saleté qui lance des briques de lait en cours.
Je dois tenir le coup !
01h05 : Bimbo-maman et bimbo-fille se font inutilement recadrer sur la tenue vestimentaire au collège dans une scène définissant le mot « cliché ».
Je me sens gêné. Honteux. Tout ceci va s’arrêter ?
01h15 : Une histoire de gomme qui m’aura fait esquisser un sourire. Après ça, le musicos-racaille-copyrighter d’IAM de la bande vole à la cantine pour nourrir sa famille. CPE se sent mal d’avoir puni ce Robin des Bois des temps modernes.
J’ai besoin d’une pause.
01h21 : Simili-bagarre manichéenne entre 2 lascars. Même ça, ils ne savent pas le jouer.
J’ai définitivement lâché l’affaire devant tant d’amateurisme face au sujet. Un tel ramassis de clichés n’aide vraiment, mais alors vraiment pas un sujet de société pourtant nécessaire…