Afin d'honorer une importante commande, un petit industriel installe des machines dans sa demeure, au grand dam de sa femme. Le comique du film repose principalement sur l’opposition entre De Funès, dans un nouveau numéro de patron colérique et égoïste, et sa femme. Celle-ci n’étant pas incarnée parla sempiternelle Claude Gensac, mais par Annie Girardot. Qui livre un numéro assez pétillant en écologiste fâchée mais amoureuse.
En revanche, il faut bien dire que l’écriture est limitée. Claude Zidi peine à pleinement exploiter cette lutte, qui aurait pu être davantage loufoque. On oscille entre des gags amusants, et d’autres un peu lourdauds. Dans une mise en scène limitée (on a connu le réalisateur plus inspiré !).
Par contre, il faut avouer que le film est très pertinent sur ces thématiques. Sont évoqués le féminisme dans la politique, le syndicalisme, l’écologisme, la croissance absurde, et surtout le green washing, thème terriblement en avant sur son temps. En effet, notre industriel vend des produits « dépolluants », mais les fabrique avec un mépris profond de l’environnement, et une expansion économique très agressive !