Pour honorer une commande de clients japonais, l'industriel Guillaume Daubray-Lacaze transforme le domicile conjugal en usine tournant 24 heures sur 24. Dans l'encombrement des machines et des ouvriers pointe la discorde -plutôt que la zizanie- entre l'époux obsédé par la productivité et l'épouse incrédule.
Ce n'est pas que l'idée burlesque du film soit mauvaise, mais le traitement que lui réserve Claude Zidi est le plus souvent parfaitement crétin et outrancier. La collaboration entre un Louis de Funès amoindri par la maladie et un Zidi égal à lui-même ne pouvait que déboucher sur une comédie grossière et, à l'image des seconds rôles et des gags de l'auteur, primaire.
De Funès n'a visiblement plus l'énergie que requiert son personnage de bourgeois teigneux et vil, et sa prestation est pour le moins malheureuse, dont on devine les artifices et les vains efforts. Le duo que le comédien forme avec Annie Girardot, couple amoureux malgré les chamailleries, ne fonctionne pas très bien, et d'autant moins que Zidi se montre un directeur d'acteurs bien médiocre. Sa mise en en scène simpliste et ses effets comiques balourds tirent le sujet (et le personnage de de Funès) vers la caricature facile et la farce infantile.