Ramassis de Connelly pour cerveau en Bowie
Bon, ça commence avec la Bowie qui susurre une chansonnette sur des images de chouette numérique. Et non pas de chouettes images numériques, on est en 1986 mon ami.
À ce moment-là, quelqu'un m'a demandé : « Tu regardes quoi? ».
J'ai répondu : « Un truc que je regrette déjà ».
Bon. Te résumer l'histoire, c'est tranquille. Et ce, même si j'ai un peu flotté pendant le premier quart d'heure, entre la chanson et le look tout en "je porte mon falzar gris qu'on dirait que je fais du cheval sous les aisselles comme ça si ça me gratte le menton je peux le frotter à ma braguette sans avoir à user mes ongles de Bowie". J'avoue avoir flotté, un peu.
Il y a Jennifer en version porte-clés. Déjà très jolie mais elle ne doit pas avoir quinze berges alors on va essayer de ne pas passer pour un Autrichien avec une cave aménagée. Même si, moi aussi, j'ai une jolie cave.
Jennifer, qui s'appelle Sarah dans ce film, en a marre de son petit frère qui fait rien qu'à chialer. Sur un coup de tête, exaspérée, elle invoque le roi des lutins. Le roi, la Bowie, se pointe et la déleste du tube digestif chouineur.
Prise de remords, quand même, c'est son frère, ils ont les mêmes parents, ils vivent dans la même maison, toussa, Jennifer-de-poche décide d'aller le récupérer et ce, avant qu'il ne se passe 13 heures. Si elle dépasse, le chérubin deviendra un lutin.
Il y a un labyrinthe pour arriver au château du David.
En chemin elle rencontre ...trois potes moites, hésite et passe à droite.
Alors que, je ne sais plus où j'ai vu ça, mais il paraît que dans un labyrinthe, si tu prends toujours à gauche, quand tu peux prendre à gauche, tu en sors les doigts dans le zen. Ou alors à droite... Je sais plus mais il y a une combine. Alors !
Alors il y a un lutin qui pisse dans un bassin, comme en Belgique. De la mousse avec des yeux, comme au Japon. Un marécage qui pète, comme au Mexique. Un gouffre avec des mains qui parlent, comme dans un Argento.
À un moment, la Bowie chante. Normal. Au milieu des lutins, avec son petit sourire en coin qui donne envie de lui péter ses chicots. Et de lui crever un œil. Le rouge.
Mais il y a ce petit synthé d'ambiance, constant, sur tout le film, ou presque. Et ça, ça m'a rappelé Supercopter.
Pour ça, merci.