Last Action Hero : Quand Schwarzy explose le quatrième mur et les crânes

Un ticket magique et un rêve de gosse en roue libre


Danny Madigan, petit branleur fan de films d’action, se retrouve propulsé dans l’univers badass de Jack Slater, flic en marcel et expert en explosions gratuites. Un délire total qui aurait pu tourner au nanar, mais sous la patte de McTiernan, c’est du caviar. Imagine un gamin qui plonge dans un Die Hard sous acide et tu vois le niveau de dinguerie.


Schwarzy en auto-dérision totale


Arnold balance des vannes sur lui-même comme un boxeur enchaîne les uppercuts. Il sait qu’il est une caricature ambulante et il l’assume à fond. Quand il découvre que Stallone joue Terminator, il tire la gueule comme un vegan devant un steak saignant. Un pur bijou de second degré où Schwarzy se fout de la gueule du cinéma d’action tout en étant lui-même une icône indéboulonnable.


Des références qui fusent plus vite qu’une rafale de M16


McTiernan balance des clins d’œil dans tous les sens : Die Hard, Goldfinger, Le Parrain... même le chat détective a plus de charisme que certaines têtes d’affiche actuelles. C’est un feu d’artifice de références bien senties, pas juste des placements de fan-service pour TikTok. Et puis Charles Dance en méchant, c’est du grand art : froid, stylé, plus classe que ton prof de philo qui fume des cigarillos.


Un final qui ralentit mais qui reste solide


Dommage que la deuxième moitié du film perde un peu en rythme, surtout quand on retourne dans le monde réel où la gravité et le bon sens reprennent leurs droits. On aurait préféré que Schwarzy continue de bastonner des méchants en dézinguant le scénario à coups de punchlines. Mais bon, même avec un petit coup de mou, ça reste plus jouissif qu’un Tarantino sous cocaïne.


Conclusion : Un feu d’artifice de fun et de nostalgie


Last Action Hero est un ovni qui a pris de l’avance sur son temps, une lettre d’amour aux films d’action des années 80-90 avec un Schwarzenegger en mode auto-destruction de son propre mythe. Bourré d’humour, de tatanes et de clins d’œil, c’est le genre de film qui mérite d’être redécouvert et célébré. Si t’aimes les vrais films d’action, ceux qui sentent la sueur et la testostérone, celui-là est fait pour toi.


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le 13 févr. 2025

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