I'm the famous comedian Arnold Braunschweiger.
/!\ Cette critique contient des spoilers /!\
Danny Madigan (Austin O'Brien, peu connu par ailleurs), gamin cinéphile, obtient un Ticket Magique et entre dans le monde de son héros de films d'action préféré : Jack Slater (Arnold Schwarzenegger). Le petit rat aidera alors le lion à se défaire d'un complot ourdi par le benêt Vivaldi (Anthony Quinn) aidé de son bras droit multi-œil de verre, Mr Benedict (Charles Dance) avant de poursuivre ce dernier dans notre monde à nous, où ce n'est plus du cinéma !
Ce Last Action Hero est une véritable ode aux films d'action des années 80 et 90. Avec son punch, son soleil, ses murs fuschia et ses belles nanas. L'humour débile est sidérant (il faut que je le revoie en VF, d'ailleurs :o) avec les jeux de mots idiots et les blagues vaseuses (cf. les citations de sa fiche sur IMDB), les one-liner atroces, des erreurs de continuité volontaires (le mythique passage de Slater sortant du goudron et propre en 30 secondes, les arrivées inopinées de seconds rôles qui tombent à pic, le méchant qui dévoile son plan avant de tuer le héros... ce qui rate immanquablement. Bref, j'arrête là car vous avez compris que la 1ère partie du film (dans le monde cinématographique) est incroyable. Ils ont alors voulu marquer un contraste fort quand tout le monde débarque dans le monde réel et ça fonctionne à peu près. Je ne peux pas m'empêcher de regretter qu'ils aient cédé à quelques astuces incohérentes, ça pénalise d'autant plus le film. Ca n'empêche pas quelques passages sympas comme le dialogue entre Arnold et sa femme à l'inauguration sur le placement de Planet Hollywood dans les interviews !
Les références à d'autres films sont multiples (Basic Instinct, T2, Danny DeVito en chat animé, ....) tant en nombre qu'en diversité avec des mini reprises des thèmes musicaux après référence à Die Hard et Lethal Weapon, une affiche de Terminator 2 avec Stallone en tête d'affiche,... Un régal pour le cinéphile amateur.
Évidemment, ce n'est pas non plus la panacée. Le scénario est, dans le fond, complètement bateau et ils ont clairement raté le coche de faire plus intervenir le vrai Arnold afin de développer une trame intéressante voire creuser les quelques questions existentielles que Slater se pose quand il découvre qu'il n'est qu'un personnage de fiction. Personnellement, j'en retiens un film qui m'a marqué dans ma jeunesse et qui garde un charme et un dynamisme certains presque 20 ans après sa sortie. Le recul nécessaire pour aborder cette histoire fait que les moqueries des univers de films fonctionneront probablement toujours.
Un vrai film popcorn à voir avec une bande de potes pour se marrer et se moquer.
PS : et j'ai donc remarqué que j'avais complètement halluciné car j'étais persuadé que la fille de Slater était jouée par Melanie Griffith et que Mr Benedict l'était par Tchéky Karyo :o