Dieu existe, et il est autrichien
Une ville américaine typique vue de nuit. Une armée de flics s'est regroupée près d'un immeuble, tous projecteurs allumés et flingues sortis. L'effervescence est grande, le boss des flics nous informe qu'il y a un preneur d'otages. La musique est pétaradante, tout le monde s'agite, l'image donne l'impression d'assister à un son et lumière. Le boss paraît craintif, la situation est désespérée. Et puis on voit une paire de baskets dont le propriétaire est hors champ. On sait qu'il se ballade sur les voitures de police, on le devine confiant. La caméra nous montre alors le boss qui se rend compte de la présence de l'homme. Ses yeux deviennent fous, son visage porcin, ses lèvres se retroussent comme s'il essayait de tuer toute forme de vie par la force de ses ondes négatives. Il se met à déployer toute son énergie pour hurler un énorme "SLAAAAAATEEEEEEEEEEEEER !".
La caméra nous montre enfin la cible du hurlement, celui qui est capable de mettre le policier hors de lui (ce qui en fait un rebelle, donc un type cool), celui qui va régler toute cette situation. Il est là, c'est Schwarzy, le grand, le beau. Son assurance est absolue, son calme est éloquent. Ses muscles sont mis en valeur par le débardeur rouge qu'il a chouré à Duke Nukem (en conservant toutes ses dents : il est trop fort). Son niveau de badassitude décolle et file dans l'Espace en trouant Uranus sur son passage. Les policiers tentent de l'arrêter, sans doute pour éviter qu'il inonde toute la ville tant il transpire de charisme. Schwarzy balance une \o/ Vanne \o/ et les humains sont sans défense. Il va voir le preneur d'otage, il va lui montrer qui est le patron. Kubrick a tenté de montrer l'immensité de l'Univers avec 2001 : L'Odyssée de l'Espace, on sait maintenant que son monolithe noir n'était en fait qu'un bout d'ongle d'un orteil de Schwarzy.
Jack Slater, le pseudonyme de l'Icône quand Elle accepte d'accorder sa présence à John McTiernan comme une Venus se laisserait sculpter, est \o/ Cool \o/. Il prendra un garçon sous son aile qui sera tellement épaté qu'il tentera de lui faire avaler que tout cela n'est qu'un film, que le monde réel ne pourrait jamais être aussi fun. Il est vrai que ses miracles et sa magnificence sont difficiles à croire tant ils sont exceptionnels. Ce monde paraît idéal : les situations qu'on y vit sont simples, tout y est mouvementé, tout nous rappelle les films d'action bon enfant de notre jeunesse, tout y est prétexte à se marrer. Un monde protégé par \o/ Schwarzy \o/, mais lui seul le sait. Il guidera le peuple vers le chemin du bon cinéma et McTiernan est son Apôtre. Amen !
Et sinon le film est cool.