Alors, une Anglaise, un Australien, une Cubaine et un Français sont dans le même bateau, qui va tomber à l'eau ?
L'Australien, une grosse endive fadasse, a trop caressé, un soir, presque par inadvertance, les jolies jambes de la Cubaine (moins sexy qu'à l'ordinaire, c'est ballot), elle est tout émoustillée et un voyage d'affaires les met au pied du mur. Pendant ce temps, là, son épouse, une belle Anglaise un peu jalouse et un peu trop maigre, voit débarquer l'ancien french lover de sa jeunesse, plutôt pas très beau, d'ailleurs.
Cette soirée de tentation est habilement racontée en parallèle, n'oublions pas que la réalisatrice est avant tout scénariste. Ca se passe dans les milieux riches de New York et de Philadelphie, et on apprend à un moment que Griffin Dunne n'est pas mort, puisqu'il joue le rôle parfaitement inutile d'un ami du Français.
Sinon, ça dure longtemps, et il ne se passe pour ainsi dire rien, à croire que la réalisatrice à réussit à cumuler le puritanisme américain et les tabous iraniens dans un seul film...
On aurait presque envie de commettre un adultère dans la foulée pour leur montrer comment on fait, et puis, que ce soit passionnel, au moins.