Il est difficile d'avoir une bonne histoire sans de bons personnages. Leonard Schrader, le scénariste du Baiser de la Femme Araignée, fait ici un travail extraordinaire. Les personnages sonnent justes, avec des forces et des faiblesses complètement authentiques. Une virtuosité d'écriture soulignée par le jeu remarquable de Raùl Julia et celui, impressionnant et récompensé à juste titre, de William Hurt.
L'histoire nous emmène tout doucement et gentiment dans l'univers des prisons brésiliennes à la rencontre de deux représentants du genre humain très différents. Si l'histoire dans l'histoire est bien moins captivante que l'intrigue principale, elle permet de mieux comprendre et de développer de l'empathie pour les deux protagonistes.
Un film recommandé donc, car excellent.

Créée

le 22 août 2018

Critique lue 269 fois

1 j'aime

Heobar

Écrit par

Critique lue 269 fois

1

D'autres avis sur Le Baiser de la femme-araignée

Le Baiser de la femme-araignée
Boubakar
7

La prison des rêves.

Un journaliste politique et un décorateur homosexuel se retrouvent enfermés dans la même prison en Argentine. Alors qu'au départ, ils n'ont rien à voir, le décorateur se met à raconter des films au...

le 10 juil. 2019

5 j'aime

Le Baiser de la femme-araignée
Alligator
7

Critique de Le Baiser de la femme-araignée par Alligator

Le cinéma brésilien faisait preuve là d'une originalité et d'une puissance dramatique hors du commun. Multi récompensé, notamment la prestation de William Hurt, un comédien sous-loué (qui mériterait...

le 15 nov. 2012

5 j'aime

Le Baiser de la femme-araignée
filipe
8

In Dreams

Bien que tourné en anglais, "Le Baiser de La Femme Araignée" avait contribué à populariser le cinéma brésilien à l'échelle internationale, presque 20 ans avant "La Cité de Dieu" et son succès...

le 10 août 2017

4 j'aime

Du même critique

Le Samouraï
Heobar
8

Critique de Le Samouraï par Heobar

Petit bijou néo-noir, la réalisation de Melville tout en douceur fait de ce film une sacrée leçon de cinéma. Notre protagoniste mutique incarné par un Alain Delon aussi froid et charismatique qu'une...

le 15 janv. 2020

9 j'aime

7

Drive My Car
Heobar
10

Drive My Car est un film interminable

Non pas que l'on attende avec impatience qu'il se termine, car au contraire ses 3h enveloppent le spectateur dans un songe mélancolique bouleversant dont l'on rêverait qu'il puisse s'étendre encore...

le 6 oct. 2021

7 j'aime

7

Tess
Heobar
10

Le paradoxe Polanski

Tess fait partie de ces rares films qui auront réussi à me laisser un goût amer en bouche. Ces quelques films dont on sait où ils vont sans en avoir lu l'histoire, où l'on passe une partie du film à...

le 23 sept. 2020

7 j'aime