Je l'ai déjà écrit : j'adore cette histoire, traité avec panache notamment par Philippe de Broca et Henri Helman (je n'ai pas encore vu la version d'André Hunebelle). Seulement, à peine 90 minutes est un peu court pour traiter un tel récit, et si certains aspects sont bien développés, d'autres, notamment dans la première partie, sont complètement élucidés, ce qui enlève tout de même une bonne partie de son intérêt à l'œuvre.
De plus, la réalisation de Jean Delannoy manque un peu de dynamisme et Pierre Blanchar en fait des tonnes, alors qu'Yvonne Gaudeau n'en fait... pas du tout. En revanche, Paul Bernard est un très bon Gonzague, tandis que Jacques Louvigny et Roger Caccia forment un tandem humoristique sympa. Cela se laisse voir, mais sans plus, à l'image de combats à l'épée pas franchement spectaculaires. Reste cette histoire que j'aime même si je la connais par cœur : insuffisant toutefois pour que cette cinquième adaptation justifie réellement le détour.