Une fois encore, je termine un Miyazaki sous le charme, un peu hagard, car il faut un petit laps de temps pour retrouver ses repères dans le monde réel après avoir vu Le Château Ambulant.
Dans la directe lignée de ses chefs-d’oeuvres d’animation, le Maître Miyazaki nous offre ici l’une de ses réalisations les plus folles : Sophie, jeune chapelière, rencontre la Sorcière des Landes qui, par un maléfice absolument gratuit, la transforme en vieille dame. Commence alors une épopée onirique, accompagnée du magicien Hauru et d’une myriade de personnages tous aussi poétiques les uns que les autres.
Il m’est difficile de résumer le film autrement tant l’univers présenté est riche en détails et rebondissements. Encore une fois, le Maître nous plonge dans sa vision et sa logique qui n’appartiennent qu’à lui. Inutile de chercher trop d’explications à ce que l'on regarde, toute la magie opère une fois que l'esprit lâche prise et se laisse embarquer.
Le monde présenté est, une fois de plus, si réel et irréel à la fois qu’on ne peut qu’y adhérer. L’animation est d’une fluidité incroyable, les personnages sont attachants et empreints d’une innocence touchante, et je ne m’étendrai pas à affirmer, encore une fois, que la musique de Joe Hisaishi est un ravissement auditif on ne peut mieux composé pour un tel univers.
Certes Le Château Ambulant ne figurera pas dans mon top 3 des films du Maître, mais il a gagné une place de choix dans mes coups de coeur.