Exploitation

Définition de l’expression « film d’exploitation » trouvée sur wikipédia :

« Des films faits avec peu ou pas d'attention à la qualité ni au mérite artistique mais dans la perspective d'un bénéfice rapide, habituellement par l'intermédiaire de techniques de vente sous pression et de promotion qui insistent sur l'aspect sensationnel du produit »

Ephraim Katz (en), auteur de l'ouvrage The Film Encyclopedia.

Mon avis ne portera pas sur l’adaptation de l’œuvre de Dumas puisque je ne l’ai pas lue (nobody’s perfect). Mais je ne doute pas que les diaboliques Delaporte / De La Patellière se seront allègrement assis sur quelques aspects de l’œuvre originale, pourvu que ça en jette.

Puisqu’il s’agit de « cinéma d’exploitation », et parce qu’ils y ont mis les moyens, espérons pour eux que ça rapporte…

Mmm….Quoique, faut-il vraiment espérer que ce cinéma rapporte ?

Je ne suis pas sectaire : si certains veulent que les grands classiques de la littérature soient adaptés au cinéma façon blockbusters américains, grand bien leur fassent… Comme s’il fallait toujours finir par copier les américains, comme si Hollywood ne produisait que des chefs-d’œuvre.

Mon problème c’est qu’on éduque pas le spectateur. Une partie du public est déjà conditionnée et attend désormais d’un « grand film » (ici comprendre gros budget) qu'il ressemble à ça : du classique littéraire adapté au chausse-pied, un visuel outrancier (soit bling bling, soit lépreux), des intrigues menées au rythme d’un cocaïnomane en état de manque, des emprunts vraiment pas subtils (James Bond, Matrix…), des interprétations sans nuances.

Pour en revenir au « cinéma d’exploitation », il y a donc un exploitant et un exploité. Suivez mon regard….

Alors, aiguisez votre Sens Critique. Et arrêtons de marcher dans les pas des américains, surtout en ce moment.