Malgré un film assez court, on trouve le film long et redondant qui a baigné un peu trop dans son jus. Tout est lourdaud, jusqu'aux scènes de duos qui se répètent sur les 1h20 que durent le film. On y parle de tous les sujets de sociétés qui agitent l'industrie du cinéma en ce moment, comme des cases à cocher. Agressions sexuelles : check. Questions d'identité sexuelle : check. La grossophobie dans un monde de l'apparence : check. Misogynie : check... Avec des discours à rallonge, un Louis Garrel qui joue Garrel, Raphaël Quenard qui commence à sacrément se répéter, une Léa Seydoux qui se trouve coincée dans ce casting un peu trop pesant. Une seule surprise : Lindon qui ne fait pas de thriller sociopolitique sur fond de crise économique.

asmarties
3
Écrit par

Créée

le 18 mai 2024

Critique lue 41 fois

2 j'aime

asmarties

Écrit par

Critique lue 41 fois

2

D'autres avis sur Le Deuxième Acte

Le Deuxième Acte
Plume231
7

Retour à la réalité !

Celles et ceux qui sont des fans du cinéma du tourneur en série, Quentin Dupieux, savent que le réalisateur et la mise en abyme... ben, ça fait un. Et le spectacle dans le spectacle (ici, le film...

le 15 mai 2024

86 j'aime

2

Le Deuxième Acte
Notchka
2

Quentin Boomer

Rohlala, le film qui te gueule dessus "il y a un bon gros boomer décomplexé à ma barre" à chaque séquence. D'abord, ce sont les personnes homosexuelles, bisexuelles, puis handicapées qui prennent,...

le 15 mai 2024

51 j'aime

48

Le Deuxième Acte
AdrienDouay
2

Boomer land.

Pour un film d’ouverture du festival de Cannes, certains dialogues sont un peu aberrants. Blagues sur fond de metoo, homo/bisexualité, on pourrait penser que c’est une satyre, je ne pense pas. Bon...

le 14 mai 2024

24 j'aime

3

Du même critique

Sage-Homme
asmarties
3

Une ribambelle de clichés pour un film pseudo-féministe

Je ne comprends pas d'où provient la note aussi élevée pour ce film sur SC. Sage-Homme est une catastrophe : voulant parler de féminisme, le film se morfond dans une bien-pensance complètement naze...

le 4 avr. 2024

2 j'aime

1

Here
asmarties
6

On s'emmerde profondément mais au fond, pourquoi pas ?

Ce film est l'épitome de la lenteur et ne laisse que deux choix aux spectateur·ices : (1) soit se braquer, etre frustré pendant les 80 minutes qu'il dure, et finir par quitter la salle ou (2)...

le 10 juil. 2024

1 j'aime

L'Empire
asmarties
3

Du voyeurisme gênant dans une ratatouille de SF sans goût

Bruno Dumont déçoit grandement dans L'Empire. On y retrouve pourtant les ingrédients qui ont fait son succès et l'ont démarqué dans le paysage du cinéma français contemporain : les plages du nord de...

le 23 févr. 2024

1 j'aime