Le Discours d’un roi raconte le combat d’un homme contre son handicap (le bégaiement) tandis qu’il s’apprête à devenir monarque à une époque où la radiodiffusion devient le meilleur moyen de communiquer avec son peuple. Pour l’aider, il fait appel à un thérapeute aux méthodes peu conventionnelles.
Ceci est une histoire vraie puisqu’il s’agit de celle de George VI, père de l’actuelle reine d’Angleterre.
L’intérêt du scénario repose principalement sur la relation entre le futur George VI et son docteur : Lionel LOGUE. D’un côté la souffrance, l’implication et le sens du devoir ; en face : la modernité, la pertinence et l’opiniâtreté.
La réalisation est au service de l’histoire et des interprètes ; sobre, elle sait se faire oublier. Au final, Tom HOOPER a su transformer une histoire relativement banale en un moment historique et émouvant.
Last but not least, l’interprétation est royale^^. En tête, Colin FIRTH est parfaitement crédible en monarque et en bègue. Il mérite son Oscar du meilleur acteur. Geoffrey RUSH confirme tout le bien que je pensais de lui. On lui doit les répliques les plus drôles. Quant à Helena BONHAM CARTER, elle bénéficie d’un très beau rôle en épouse aimante et sera d’un indéfectible soutien pour son mari.
Le Discours d’un roi raconte le destin extraordinaire d’un homme simple. Thème récurrent au cinéma mais plus rare lorsqu’il s’agit d’une histoire vraie. 7,5