Fuckity, shit, shit, fuck and willy. Willy, shit and fuck and... tits.
J'ai vraiment du mal à donner une note à ce film.
Je ne me suis pas ennuyée alors que je m'y attendais presque. J'ai passé un bon moment. Mais je ne pense pas que je le reverrais plusieurs fois. Je me demande même si j'ai envie de le revoir tout court.
Le film est très sympathique avec ses quelques touches comiques disséminées ici et là (je n'ai pas résisté au coup du roi qui perd tout decorum et mitraille des "fuck" et des "shit" à tout va (mais peut-être qu'une fois c'était bien assez)).
J'ai pris plaisir à suivre le développement de la relation Bertie-Lionel même si c'était sans surprise.
La musique ne m'a pas plus marquée que ça mais j'ai trouvé les images très belles et le film bien filmé du début à la fin.
L'histoire est touchante avec ses accents un peu cucul. Le sujet si minimaliste dans l'énorme cadre historique peut en rebuter plus d'un. Je ne suis pas trop fan des films historiques alors ça ne m'a pas dérangée, au contraire.
Pour moi Le Discours d'un roi c'est un excellent film de dimanche après-midi. Je ne vois pas comment formuler mon avis autrement : je n'ai pas vraiment trouvé de défauts flagrants mais disons que c'est très lisse, très classique, académique et linéaire. Un peu facile on va dire. Meilleur scénario original ? J'ai du mal à comprendre. Dans la liste des films oscarisés je le trouve mille fois mieux que ce cher Black Swan mais je trouve qu'il lui manque un peu de folie quand même...
Côté lacrymal, je n'ai pas beaucoup été touchée mis à part (grande surprise !) le moment où il évoque son enfance : "...then she wouldn't feed me. Far, far away." Le côté chanté rend cette scène encore plus triste.
Margaret et Elizabeth sont mignonnes comme tout, Colin Firth fait un George VI convaincant, Bonham Carter est égale à elle-même et les autres acteurs du film sont plutôt bons également. Que demande le peuple ? Un chef-d'oeuvre peut-être.