ARGHHH PUTAIN MAIS NON MAIS... AHAHAH...ah...AH... MAIS NON !
Alors voilà, ceci est le résultat du visionnage du Fantôme de l'Opéra de Dario Argento. Et encore, z'avez pas l'image.
C'est juste pas possible ce film et d'ailleurs s'il avait été réalisé par quelqu'un d'autre j'aurais surement pris le parti d'en rire et pas qu'un peu, mais là c'est Argento. Je ne vous refait pas le couplet sur l'adoration que je porte à certaines de ses œuvres, vous voyez tous où je veux en venir et si ce n'est pas le cas, achetez-vous des lunettes.
Ceci est donc une adaptation du roman éponyme de Gaston Leroux... Mouais... Laissez-moi rire ! Je veux bien que l'idée de base et deux trois moments clefs de l'histoire s'y retrouvent mais le sens du récit et surtout la relation entre le fantôme (Julian Sands) et Christine (Asia Argento) sont tout à fait différents.
Là ou dans le récit originel, on assiste à une histoire d'amour torturée et platonique (Christine c'est une jeune-fille chaste et pure t'as vu), dans la version d'Argento, cinq minutes ou presque après avoir rencontré le fantôme et qu'il lui ait joué une p'tite ritournelle à l'orgue, on retrouve la donzelle en levrette dans l'antre du mystérieux personnage... MOI JE DIS NON ! FLÛTE.
Sans compter les paires de seins et de fesses livrées totalement gratuitement à la caméra, à noter qu'Argento n'avait pas besoin de ça lorsqu'il réalisait de bons film.
Et le charisme des acteurs mais c'est à pleurer, de rire ou pas.
Le fantôme de l'opéra a le look du père Malefoy dans les Harry Potter avec une cape qui ffffsshhhhhtfssshhht dans les couloirs et provoque l'hilarité à chaque apparition, ne parlons même pas des moments où il se décide à libérer les petites rattes de l'opéra des griffes de gros méchants pédophiles (oui oui, l'est con ce Leroux de ne pas avoir pensé à mettre de vieux libidineux dans son livre, ça apporte TELLEMENT à l'histoire) ou encore lorsqu'il cause gros mamelons avec la grosse diva de l'opéra... Hyper badass le mec.
Et Asia -- en plus de jouer comme une patate, je l'ai rarement vu aussi mauvaise-- qui lorsqu'elle est doublée pour les passages chantés est constamment en décalage avec le son et se complaît dans des espèces de grimaces ridicules, à se demander si elle a regardé ne serait-ce qu'une chanteuse d'opéra avant de tourner ce "film".
A ce moment vous vous dites que cela justifie amplement mon titre, mais ce n'est pas fini !
J'ai découvert qu'un rat, pas deux ni dix ni vingt, UN rat pouvait avec sa petite papatte et à la nage ramener un couffin et le bébé qui est dedans, flottant dans les égouts, sur la rive ! Et avec tous ses amis rats, ils se décident à l'élever c't'enfant, comme l'un des leurs ! Et ce bébé, j'vous le donne en mille c'est fantôme ! Là, j'ai frisé la crise cardiaque, et le film n'était commencé que depuis trois minutes.
Les chasseurs de rats œuvrant dans les profondeurs de l'opéra, alors qu'ils ont tout l'air de consanguins avérés, ils sont capables avec 3 bouts de ferraille et une bougie de vous construire un espèce de véhicule-à-moteur-torpilleur-de-rongeurs. MAIS OUAIS, CONTINUE DARIO, CONTINUE.
Un mec avec 4 balles de fusils dans le corps et deux coups de couteau, il continue à déblatérer des phrases d'une profondeur digne des bonnets de soutif de Dolly Parton et jamais entendues en plus, genre "La vie continue" MAIS OUAIS, ENCORE.
Et cet opéra, sensé être l'opéra Garnier et qui en fait est un opéra hongrois, comment, mais comment on peut si mal le filmer ? C'est moche, que ce soit les couleurs, les lumières ou les cadrages... Et c'est comme ça tout du long. STOP !
Ce film est une daube sans nom. Mais ça doit être vachement drôle quand on en attend rien (de rien) (mais vraiment hein : le néant).
Sinon j'pense me faire une cure de ses anciens films jusqu'à ce que toute image quelle qu'elle soit de cette merde soit effacée de ma mémoire.
P.S. : Désolée d'avoir haussé le ton. Enfin, majusculé.