Axel Foley revient à Beverly Hills dans une enquête qui pourrait impliquer sa fille, avec qui les relations sont en froid.
Décidément, les héros ne meurent jamais ; après Top Gun Maverick, également produit par Jerry Bruckheimer, Le flic de Beverly Hills revient 40 ans après le premier film réalisé par Martin Brest ! On retrouve une bonne partie du casting d'origine, Eddie Murphy en tête, mais aussi John Ashton, Judge Reinhold, Bronson Pinchot ou encore Paul Reiser, mais la nouvelle génération est là aussi avec Joseph Gordon-Levitt qui est en quelque sorte le nouveau coéquipier, ainsi que Taylour Paige, qui joue la fille de Foley. Sans oublier Kevin Bacon qui joue le grand méchant.
Ca en fait du monde, mais ça n'excuse pas le fait que le scénario soit d'une si grande fadeur. Alors oui, ça fonctionne beaucoup sur l'effet nostalgie, le côté tchatche d'Eddie Murphy marche encore, certaines scènes sont amusantes (celle avec Bronson Pinchot, qui joue un indic avec un fort accent), mais c'est une histoire éculée d'un père qui chercher à renouer des liens avec sa fille et Gordon-Levitt comme flic rigoureux qui va apprendre peu à peu à se décoincer. Mark Molloy, dont c'est le premier film, assure un minimum en mise en scène, notamment lors d'une course-poursuite sur Rodeo Drive ou une fuite en hélicoptère, mais je dirais que comme le film, c'est un minimum syndical.
Mais cela participe au renouveau de Eddie Murphy depuis la fin des années 2010 où chacun de ses films, qui est sorti sur des plateformes, fait un carton. Ce qui sera sans doute le cas de celui-ci, qui reprend aussi le thème de Harold Fartmeyer, mais dommage que ça ne soit que ça. Par exemple, aucune réflexion sur l'âge, le temps qui passe, c'est au fond un peu trop classique.