Le petit vaudeville sentimental auquel se prête le chef Cruchot est le fil rouge d'un scénario bric-à-brac, sans unité. Sur la bluette entre le gendarme de Saint-Tropez et "Madame la colonel" (Claude Gensac fait son apparition) se greffent quelques sketches déliés nés de l'imagination médiocrement comique des auteurs.
Car, d'un épisode à l'autre, le contexte est toujours le même: un humour laborieux et une mise en scène indigente. Pourtant, "Le gendarme se marie" n'est peut-être pas le plus mauvais opus de la série. Simplement par ce que Louis de Funès y fait un numéro plus amusant que précedemment et que les péripéties grotesques de la comédie lui permettent néanmoins d'afficher toute la gamme de son comique.
Nontons la bande-annonce qui précède le film, rendant un hommage hypocrite, et sans doute contraint, à un corps, la Gendarmerie, certes ridiculisé, mais certainement pas atteint par le degré d'imbécillité d'une telle caricature.