Le troisième volet de la Saga des zombies. Et une nouvelle fois, c'est bien. Les deux premiers sont les meilleurs, mais celui-ci ne démérite pas, comme Chronique des morts-vivants, postérieur. Ceux que je ne cite pas ont moins mes faveurs.
Le film avance sur la chronologie (très élastique) de la saga. Les morts-vivants sont présents et connus de tous, et les humains s'organisent pour survivre. Dans un bunker, des scientifiques et des militaires sont chargés de récolter des informations et de parvenir à éradiquer cette épidémie. Mais les avis divergent, et, une fois encore, l'homme n'est qu'une andouille qui n'est bon qu'à mourir et se faire croquer.
Un espoir subsiste, à moins que ce ne soit le prémisse d'une catastrophe, les zombies se rappellent une partie de leur ancienne vie et peuvent être domestiqués, tout autant qu'un prédateur sauvage puisse l'être. Bub le zombie en est la preuve scientifique.
Le message politique n'a peut-être pas la force du précédent, ni la prétention du suivant. Ce film s'apprécie plus comme un thriller, avec cette tension qui ne tient qu'à exploser, entre les habitants du bunker aux visions opposées,et les zombies qui rêveraient bien de croquer un petit bout.
Heureusement pour les amateurs de violence et de tripes, la fin se conclut dans un bain-sang incroyable, grâce aux bons soins, une fois encore, de Tom Savini. En toute humilité, malgré un peu de passif dans les films sanglants, je me suis senti comme une chochotte tellement les étripages sont crédibles. Dérangeant et donc captivant.
Une fois encore, c'est vraiment bien. Le film offre moins de matière pour se poser quelques questions, mais avec ses bons moments, dont une certaine tension bien maitrisée.
Le film est le seul de la Saga des zombies a avoir été remaké deux fois, pour des résultats peu appréciés, et sans la présence de Lori Cardille, le personnage principal féminin de l'original, un fort caractère bien trempé qui crève l'écran.