Un film bien évidemment jubilatoire permettant à Di Caprio de prouver une fois de plus qu'il est un Grand. Scorsese n'a rien perdu de son génie non plus et nous livre un film époustouflant sur le monde de la finance. Malgré un déroulement classique et sans surprise (bas de l'échelle -> ascension -> gloire -> déchéance), et malgré les quelques flashbacks inutiles, les trois heures défilent à une vitesse folle. Notre curiosité et notre intellect sont maintenus à chaque instant, notamment grâce à des dialogues d'une qualité remarquable, et à une troupe d'acteurs au sommet de leur art. Si Di Caprio vole la vedette à tout le monde, il ne faut pas oublier les rôles secondaires, Jonah Hill en tête. Dommage que Matthew McConaughey ne soit crédité au générique juste pour venir faire un petit coucou de 5 minutes en début de film.
Scorsese aime foutre le bordel, aime retourner les Etats-Unis, aime mettre un coup de pied dans la fourmilière, pour un résultat délirant et étourdissant. Certaines scènes sont déjà cultes (le téléphone à raccrocher, le dialogue entre Jordan Belfort et Patrick Denham, etc...). Du grand art !