Le Loup de Wall Street par Reka
Jordan Belfort est détestable, mais Di Caprio joue ce rôle remarquablement.
C'est le seul point positif que j'ai trouvé à propos du loup de Wall Street.
En effet, je n'ai pas aimé ce film. J'ai commencé par le bouder dès la lecture de son synopsis ("L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue." : que des sujets qui tendent à m'irriter...)
Malgré tout, je ne me suis pas arrêtée là par curiosité. Il y a des films que je n'avais pas la moindre envie de voir, et que j'ai fini malgré tout par apprécier... Peut-être serait-ce aussi le cas de celui-ci.
Je reproche au final au Loup de Wall Street beaucoup de choses :
- l'omniprésence du fric -incurablement-,
- l'omniprésence de la drogue -incurablement-,
- l'omniprésence du sexe -incurablement- dans ce qu'il a de plus malsain,
- la misogynie unanime et la réification de la femme,
- les dialogues sans consistance,
- les personnages auxquels on ne s'attache pas,
- le tapage incessant,
- la cascade de gestes et de propos plus vulgaires les uns que les autres,
- la durée du film, interminable.
OK, il s'agit d'une caricature inspirée de faits réels. Mais ce film dure 3h, et si l'on lui soustrait les scènes où ça consomme des femmes ou de la schnouff, il reste 30 minutes où l'on prend connaissance de l'ascension et de la chute d'un homme dégénéré. 30 fades minutes sans une once de réflexion, de psychologie, et, au final, pas même d'humanité à l'arrivée.
Ce bain tiède d'abrutis qui succombent aux plaisir de la chair et de la blanche en gueulant au téléphone m'a semblé profondément morbide, inintelligent et stérile.
Cette production aurait, à mon sens, eu beaucoup plus d'intérêt si elle avait été traitée sous l'angle du drame ou de la tragédie. Pour lui procurer un sens, un message... Pour la rendre plus utile. Ou pénétrante. Dans le "bon" sens du terme ;-)