Tout le monde se souvient de Dory, le personnage le plus rigolo du Monde de Nemo, le Pixar océanique de 2003. Tout le monde... sauf elle. Cet aimable et enthousiaste petit poisson bleu et jaune souffre, en effet, d'un trouble sévère de la mémoire immédiate. Source inépuisable de gags dans le premier film, cette bizarrerie devient le centre d'une étonnante fable sur le handicap et les moyens de vivre avec. Dory l'étourdie n'est pas la seule concernée : on a droit à un béluga atteint de blocage psychosomatique, une baleine malvoyante et un oiseau de mer vaguement déficient....
Toujours drôles et visuellement réjouissantes, les retrouvailles avec la petite bande de Nemo, son père et tout un banc de bestioles multicolores (mention spéciale à Hank, la pieuvre-caméléon) s'enrichissent d'une belle dose d'émotion. Quand elle était toute petite (et particulièrement craquante, avec ses gros yeux ronds, son air naïf et sa petite voix flûtée), Dory a perdu (oublié ?) ses parents, qui l'élevaient dans un tendre respect de sa différence. Le film la suit dans une quête trépidante pour les retrouver, au bout de l'océan et des souvenirs qui affleurent par bribes...
L'occasion d'aborder, mine de rien et en douceur, la notion de solidarité et d'acceptation !!!