Whirlpool
C'est-à-dire "tourbillon". Pourquoi les distributeurs français ont encore phosphoré en vain pour nous sortir un "mystérieux docteur Korvo" qui dévoilerait presque des éléments de l'intrigue. Otto...
Par
le 1 juil. 2022
9 j'aime
2
Il est bien rusé, ce Dr Korvo, lui qui parvient à manipuler tant et plus l'épouse d'un psychiatre (et psychanalyste) de renom.
D'autres le voient d'ailleurs sous un autre visage que celui du goupil :
You want me to believe it, don't you?
Don't you, you cheap rat ?
Si seul le lancement de l'intrigue de Whirlpool s'ancrait dans la facilité offerte par les méandres psycho(patho)logiques, on passerait l'éponge.
Pour parvenir à ses fins, Korvo (José Ferrer), grâce à l'hypnose, fait faire ce-qu'il-veut—comme-il-veut—quand-il-veut à la malheureuse héroïne
... on suivrait avec intérêt les ennuis de la pauvre madame Sutton (Gene Tierney), mais, regrettablement, les reines de la pirouette et de la combine que sont Hypnose & Inconscient reviennent vite manœuvrer et sceller l'intrigue.
L'élégance, le charme et la curiosité s'étiolent sous la canaillerie du trucage scénaristique.
Otto Preminger ou pas, Gene Tierney ou pas, José Ferrer < qui est très bon > ou pas, ça ne fonctionne pas.
et l'auto-hypnose de Korvo, TARTISSIME !
Créée
le 17 juil. 2020
Critique lue 132 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Le Mystérieux Docteur Korvo
C'est-à-dire "tourbillon". Pourquoi les distributeurs français ont encore phosphoré en vain pour nous sortir un "mystérieux docteur Korvo" qui dévoilerait presque des éléments de l'intrigue. Otto...
Par
le 1 juil. 2022
9 j'aime
2
Plus simple et a priori moins séduisant que l’indépassable "Laura" réalisé quelques années auparavant, "Le mystérieux docteur Korvo" est construit de la même façon sur un rapport à la fascination...
Par
le 23 mai 2013
9 j'aime
6
L'essor de la psychanalyse a fait décidément bien du mal à Hollywood. Un certain nombre de réalisateurs ont utilisé ce ressort, avec plus ou moins de succès. Fritz Lang et son secret derrière la...
Par
le 7 juil. 2016
6 j'aime
8
Du même critique
Légère appréhension à l’idée de revoir un film que j'avais bien apprécié, il y a un peu plus de vingt ans. Avais-je-été capable de discernement ? capable de ne pas me ranger sans aucune...
le 9 sept. 2019
18 j'aime
4
J'en conviens : un titre un peu lourdingue... pour un film qui ne fait pas (toujours) dans la dentelle bigoudène. Car le héros des Galettes de Pont-Aven < qui est loin d’être un documentaire...
le 6 août 2019
14 j'aime
6
Après les belles analyses d'Aurélien WTS et de Red Arrow, je ferai court quant à ce film qui semble hésiter entre l'épouvante et le drame psychologique... mais qui en fait combine intelligemment aux...
le 29 juil. 2020
12 j'aime