L'allemand Tom Tykwer adapte le chef d'œuvre littéraire de son compatriote Patrick Süskind, qui nous transporte dans la France du XVIIIème siècle, auprès d'un héros atypique, doté d'un odorat sur-développé, qui fera un usage étrange et morbide de ce don exceptionnel.
Même si le film s'avère trop long, "Le parfum" est parvenu à m'intéresser pratiquement tout au long de ses 2H30, grâce notamment à la mise en scène de Tykwer, qui réussit à illustrer efficacement la puanteur ambiante, en opposition à la fragrance indicible poursuivie par Jean-Baptiste Grenouille, correspondant à la beauté féminine universelle.
Problème, la dernière partie du film part un peu en sucette, ce qui passait joliment à l'écrit devenant vite grotesque à l'image. Ceux qui ont vu "Le parfum : histoire d'un meurtrier" savent à quelle séquence je fais notamment allusion.
Malgré ces quelques maladresses et un récit un peu trop linéaire, on aura globalement apprécié le voyage : voilà un film déroutant mais très original, en accord avec son sujet atypique.