Il s'agit du deuxième film de Jean-Luc Godard, réalisé juste après À bout de souffle en 1960, mais totalement interdit par la censure jusqu'en 1963 du fait de son sujet : la guerre d'Algérie. On n'est sans doute pas au niveau des plus grands films du réalisateur, comme Le mépris, mais ce n'en est pas moins un chef-d'œuvre. Le fond, la liberté d'un individu au sein d'une situation historique, s'allie parfaitement à la forme, la liberté du cinéma de Godard par rapport au cinéma classique. C'est aussi la rencontre de Godard et de Karina. 5