C'est nul, mal joué, un scénar écœurant de niaiserie.
Déjà l'idée principale du film c'est une métaphore vue et revue bien naze entre les humains et les animaux, ou plutôt l'imaginaire autour de la "bête". Celle qui est étrangère et violente par nature et par ce fait, maltraité des autres.
Bien que mes souvenirs soient flous, il me semble qu'il y a aussi un autre parallèle avec la thématique des maladies mentales, au cas où on n'aurait pas bien compris le propos et que le film ne s'était pas déjà montré assez lourd.
Sinon le reste du film c'est que des scènes poncifs sans aucun intérêt.
Le père aimant mais déstabiliser psychologiquement par la maladie de son fils, ce qui va lui faire faire des mauvais et des bons choix, la meuf qui va outrepasser les différences par amour, les anti et les pros "animaux", la rencontre du protagoniste avec ses semblables etc. Sans parler des scènes totalement wtf comme le passage ou l'ami du personnage principal essaye de le tuer pour aucune autre raison que le fait qu'il déteste les bêtes.
J'aime quand bien même que le film se termine sur une note plus ou moins amère;
La vie en société étant impossible pour une bête l'ado est donc bien obligé d'accepter ce qu'il est, réellement, et d'habiter là où il a une place, dans la nature.
Finissant le film sur une séparation.
Thomas Cailley dépeint ici la société dans une profonde justesse autant qu'une profonde banalité. Ce qui résume bien mon avis sur ce piètre film.