Œuvre, mêlant l'audace à la fantaisie anticipative, remplie de génie esthétique et jouissant d'un visuel généreux. Frôlant par moments aux portes du boddy horror, le film s'attarde, néanmoins, davantage sur les méandres du drame intime par le prisme de l'adolescence. Malgré quelques facilités et attendus, le film parvient habilement à guider le spectateur vers un débat profond, dévoilant avec sagacité ses sous-thèmes. À l'instar de sa mauvaise exploitation des rôles féminin, le manque de logique restera inhérent au film, n'amenant jamais les créatures à une réelle peur de l'humain, ou à l'inverse.