Le Rêve de Cassandre n'est pas un "Woody Allen".
Donc, pour une fois, pas d'analyse selon les 2 thèmes traditionnels pour revisiter son oeuvre
- Woody et les Femmes,
- Woody et la Psychanalyse.
Tout au plus pourra t on noter que la présence de 2 femmes accessoires (les hommes sont le centre de l'histoire), jolies (comme d'habitude) et dans un éternel duo Blonde/Brune.
Le point marquant est surtout la revisite pour une 3ème fois du thème de Crime et Châtiment après Match Point (2005) et surtout le très bon Crime et Délit (1989).
Mais ici Woody Allen pêche pas son omniscience cinématographique en ne s'entourant pas plus pour rédiger ses scripts mais aussi dans sa réalisation :
- qualité d'image et décors sont médiocres (dignes d'une série à faible budget) ;
- le scénario demeure faiblard avec une fin en queue de poisson comme il en est coutumier pour signifier la morale de l'histoire.
Hélas, les acteurs - malgré des performances honorable et notamment un bon Colin Farrell qui surnage - ne parviennent pas à relever le niveau.
Bref, le drame policier de Woody Allen se déroule sur un rythme plan-plan, sans réelle tension.
Une fois encore, on pourra apprécier le défi relevé par le réalisateur mais, seul et en manque d'imagination, il touche ses propres limites de cinéaste.