Dreamworks nous montre qu’ils sont capables de très bien travailler.
Ce film d’animation, faussement destiné seulement aux enfants, est un vrai bijou. On va aller tout de suite au point négatif, à savoir ce côté un peu bourrin de la dernière partie (avec des emprunts à AVATAR assez évidents) qui tranche beaucoup avec un récit qui, pour tout basique qu’il paraisse, est d’une facture plutôt élevée.
On a clairement deux films en un. Le premier, jusqu’à la séparation, est une belle histoire qui se lit sur plusieurs niveaux : l’adaptation d’un être à un environnement qui lui est totalement étranger, la quête de la parentalité aux travers d’épreuves (est-on un parent parce qu’on donne la vie ou parce qu’on éduque ?), le rejet dû à la différence, l’acceptation. C’est souvent très drôle, toujours très rythmé, et passablement émouvant (j’ai fini par lâcher une larme). Et l’animation y est très bien foutue.
Le second, qui pourrait être un film indépendant, nous montre la force de la cohésion, de l’amitié, et la puissance du sacrifice lorsqu’il est fait à bon escient.
Un vrai plaisir de cinéma d’animation qui joue sur un terrain que Disney a un peu délaissé : celui de l’humour et du drame entremêlés.