Joan Bennett est plutôt agréable à regarder, en plus, elle me rappelle terriblement une amie, c'est amusant... Les rôles masculins sont épouvantables par contre, et ça en devient gênant...
Dans cette histoire de Barbe-bleue moderne, on retrouve pas mal la trame de Rebecca, avec la femme qui épouse un inconnu et les découvertes mystérieuses qui suivent, avec un mystérieux secret caché derrière tout ça...
J'avoue qu'après deux ou trois Hitchcock a la psychanalyse de comptoir, je commence à en avoir assez des scénarios qui ne tournent que sur ce thème. Ici, c'est tellement énorme que ça pourrait presque prêter à rire, du moins, si on ne s'endort pas devant... Et c'est dommage, parce que le début, avant que le film ne commence vraiment, est plutôt bien...
Les voix offs sont sans doute parmi les plus grotesques que j'ai entendu dans ma vie, et Dieu sait que j'aime la voix de Bennett... Fritz nous tiens par la main du début à la fin, explique et réexplique tout trois ou quatre fois, j'ai failli en mourir, mais je crois qu'à la fin, j'avais compris...
Ah, sinon, comme prévu, je l'avais déjà vu, tout gamin, mais comme ce devait être à la même période que Rebecca, j'ai un peu mélangé les deux, d'où ma surprise de ne pas retrouver tous mes souvenirs en revoyant le Hitchcock.
Au moins, maintenant, mes souvenirs d'enfance sont en ordre...Selon le subtil message du film, ça devrait m'éviter de devenir serial-killer plus tard.