Burn! Burn! Burn!

Adapté du bouquin mortel de Matheson, The Omega Man raconte l'hist.....

J'ai voulu être sérieux, mais non.

En fait, l'inspiration des scénaristes vient du film Woodstock que visionne Charlton Heston dans cette grande salle vide: l'herbe, les champignons hallucinogènes, l'acide...tout ce que vous voulez mais je ne peux pas croire qu'une personne en pleine possession de ses moyens ait pu nous pondre ce script.

Le film c'est juste n'importe quoi, mais alors c'est vraiment drôle. Au début le Charlton s'habille en braconnier et tire sur les fenêtres, s'explose tout seul en bagnole contre un trottoir.
En fait il est un peu tout seul, faut dire que la guerre froide a un peu décimé tout le monde.
Il reste cependant des survivants, une espèce de secte composée d'albinos à capuches (je précise que dans le bouquin les méchants sont des vampires...) qui sortent la nuit pour essayer de le tuer.

Probablement déprimé, le Charlton trouve rien de mieux que de se déguiser en noble, se rince le gosier au bourbon,et joue aux échecs tout seul.
Les albinos se décident alors à l'attaquer avec une....catapulte (pour rester dans le ton avec les habits de Charlton probablement). Bon Charlton sort son gros fusil et en dégomme deux trois pour les faire dégager (d'ailleurs ce fusil à lunettes infra rouge est assez bizarre...) Le jour se lève, plus personne.

Le film se poursuit: alors que le Charlton se fait bêtement attraper dans sa cave à vins et qu'il va recevoir la sentence ultime, le film prend un virage à 180 degrés: d'un seul coup, hop blackexploitation avec une Foxy Lady qui vient l'aider. Du coup le Charlton découvre qu'il y a d'autres survivants, reprend espoir, se met à fabriquer un nouveau vaccin. Mais bon pas de chance, les emmerdes vont revenir....

Je dévoile pas la fin, mais disons que le héros subit sensiblement la même chose que dans le bouquin. En fait pour être sérieux quand même, c'est dommage parce que parfois les mecs arrêtent de sniffer de la colle et proposent des bonnes idées: le fait que cette secte refuse de redevenir normale, car au fond c'est l'être humain qui a lui même contribué à sa propre perte, le côté religieux avec le Charlton présenté comme un ange exterminateur. Mais c'est tellement amené à la truelle qu'on se retrouve face à une série Z qui est construire comme un mauvais film de chasse aux sorcières des fifties, quand l'ennemi ultime était le communiste fourbe.

Puis ne parlons pas de la mise en scène de Sagal, à côté de la plaque complet: les faux raccords sont tellement légion que ça en est indécent, le responsable du montage devait prendre sa pause pipi lorsqu'il s'est occupé de ce film, le choix des cadres est à pleurer. Même la musique prête à rire tant elle est inappropriée.

En fait c'est bien simple, The Omega Man est à prendre au 36ème degré, ou alors, et c'est un conseil d'ami: roulez vous un joint avant de le regarder, fumez le, et je suis persuadé que le fou rire viendra tout seul.