Une famille ouvrière se retrouve propriétaire d'une maison après un viagé. Dedans se trouve un tableau de maitre, d'une grande valeur, un bien spolié à une famille juive. André Masson (Lutz) est commissaire priseur, il vient l'identifier avec son ex (Léa Drucker), spécialiste d'art aussi accompagnés par l'avocate de la famille (Nora Hamzawoui). En parallèle l'assistante de Masson (Louise Chevillotte) se révèle empêtré dans une ribambelle de mensonges et dans une relation compliquée avec son père. Bref, le petit ouvrier en Chimie refile le tableau, Lutz s'arrange pour qu'il ait une part de la vente mais est-ce qu'il va réussir à convaincre la famille de l'héritier du peintre de bien le vendre ?
Une intrigue sympas pour se faire rencontrer deux classes: les ouvriers de Mulhouse et la haute des marchants d'arts Parisiens (et autres capitales prestigieuses). Les perso bourgeois marchent bien, très bien, on a plus de mal avec la classe laborieuse, Bonitzer a plus de mal à les faire exister, à les sortir de leur rôle social, ils sont sans vagues, assez passifs et reste en arrière plan au final, ce qui est dommage. Reste le personnage de Chevillotte, entre les deux classes, enfin on se sait pas trop, mais elle ajoute un peu de piment et tout ça se tient pas mal.