Du vent pour l'incertitude de la vie et des choix menés par un être humain, Victor Sjöström réalisait son grand film sur l'affirmation de soi, pour la célébration de la vie. Usant des plus beaux effets techniques d'époque (les scènes de tempête...), le film déroge à la place courante du personnage féminin pour la majorité des films muets d'époque. Il s'agira ici de poser la question du libre-arbitre d'une femme, se devant de choisir qui elle aime, en dépit de tout ce que cela peut entraîner financièrement, et socialement.
Etre tapis dans la demeure, puis laisser rentrer le vent ; être opposé au dilemme cornélien, et se relever pour (re)découvrir la vie.