Continue Mimi, moi je m’arrête ici.
Miyazaki a toujours su marier la beauté et la simplicité, les histoires fortes et les techniques recherchées. Sauf cette fois.
Le Vent se lève est passé de l’autre côté de la barrière, tombé dans l’exercice de style ou le film-testament : une œuvre belle mais lente, au scénario presque creux, sans début ni fin identifiables. On ne sait pas où on va, on se laisse porter du Japon à l’Allemagne, et parfois on voit passer un italien moustachu.
Esthétiquement sublime, poétiquement très fort, le film fait le choix de perdre quelques spectateurs en cours de route, pour ne garder à bord que les aficionados purs et durs.
Le premier Miyazaki devant lequel j’ai regardé ma montre.