Le vent entraîne des jeunes esprits encore candides dans les affres de la souffrance, de la haine, de la triste réalité. Les coups de fusil détonnent dans l'air froid, les vêtements et bérets ne protègent pas.
Ces enfants sont coincés dans un rêve utopique d'une liberté chérie, qui guérira tous les maux physiques et mentaux.
Ils recherchent une finalité dans une histoire sans fin. Ils se construisent puis se détruisent aux yeux de forces supérieures invisibles.
Comment échapper à ce carquois féroce sans se trahir ? L'individualité peut-elle faire progresser l'universalité ? Sont-ils condamnés à rêver, à toucher du doigt un quelconque espoir ?
"Liberté, j'écris ton nom". Pour ces éphèbes, la liberté s'écrit dans un imaginaire idéalisé. La réalité force les barrières, pousse l'Humain dans ses ultimes retranchements.
Une violence pour un espoir. Le vent se lève et ne cesse d'emporter les âmes mortes dans un désert blanc.