Le principal mérite des "Adieux à la reine" est de révéler une bonne fois pour toute le charme et le talent de Léa Seydoux. On peut également saluer la qualité de la reconstitution historique, bravo aux décorateurs et autres costumières, qui ont bénéficié il est vrai d'un budget conséquent.
Mais dans l'ensemble, le vingtième long-métrage du français Benoît Jacquot suscite un ennui poli et un désintérêt constant, à l'image du triangle amoureux qu'il peine à faire vivre à l'écran, en dépit de moyens importants et de la présence de Virginie Ledoyen, qui vieillit décidément bien.
On aurait espéré que le contexte historique exceptionnel amène davantage de souffle romanesque et de passion.
D'autre part, mon coup de gueule concerne Diane Kruger que je trouve assez insupportable, et ce n'est pas la première fois... Retourne sur les podiums, ma grande, et laisse le job aux vraies actrices, danke sehr!