Véritable coup de cœur que ce premier film du belge néerlandophone Robin Pront.
J'ai immédiatement accroché aux personnages (je les connais dans la vraie vie ces gens, du moins dans leur version soft), au décor et au background social (perso j'habite dans le nord-est de la France, donc le cadre et l'atmosphère sont assez comparables), ainsi qu'à la situation de départ, simple mais explosive.
A l'issue de ces 90 minutes hyper prenantes et immersives, au rythme lancinant de l'électro-tech qui compose le fond sonore, le dernier tiers part vraiment dans le cinéma de genre. Certains pourront regretter la radicalité du virage, mais ce choix nous offre quelques scènes marquantes et surtout un excellent twist final, bien dark.
"D'ardennen" n'est certes pas dénué de défauts (pas toujours subtil, à l'image du patron du carwash, peu crédible dans ses excès) mais Robin Pront a le sens de la synthèse, une vraie sensibilité cinématographique, cette faculté de tout dire en une séquence...
Vous l'aurez compris, je suis emballé, et j'ai hâte de découvrir son prochain opus.