Deus ex machina puissance infini
The Rocketeer se laisse regarder comme on lirait un bon comic book pulp. La priorité du film n'est pas de créer un récit plausible mais bien une aventure à l'ancienne, truffée d'incohérences, d'ellipses et de raccourcis scénaristiques flagrants. Vous l'aurez compris, les Deus ex machina sont légion, il y a toujours un élément hasardeux pour sortir notre héros et son entourage des situations les plus improbables. Cette volonté narrative, pleinement assumée et respectueuse du matériel d'origine, donne au film un charme sincère.
Le look steampunk du héros ainsi que l'ambiance années 30/40 sont plutôt réussis. Le complot de domination nazie en trame de fond vient renforcer considérablement un ensemble qui, malgré son charme, manque un peu de relief.
J'aurais mis 6 mais j'ai rajouté un point pour Jennifer Connelly, dieu qu'elle est magnifique. Rien que pour ça, le film mérite plusieurs visions.