Nous sommes au XIVème siècle.
Un couvent de nonnes qui manient avec aisance les jurons modernes, accueille un jeune homme prétendument sourd-muet. Les trois héroïnes le harcèlent, le violent et se dévoilent : la première a perdu ses idéaux car sa famille ne pouvait pas payer la dot réclamée par son prétendant, la seconde est homosexuelle, la troisième est une sorcière.
Quant au personnage masculin, il est un protégé du père Thomasset qui couche avec la mère supérieure. Il n'est pas sourd-muet mais il doit se cacher de son maître qui veut le tuer parce qu'il a, évidemment, couché avec sa femme.
Bref, tout le monde couche avec tout le monde, le film oscille entre vaudeville et burlesque. Visuellement, c'est toujours filmé de manière très pudique.
Evidemment tout le monde finit à confesse à la fin du film. On se repend de ses péchés, on fait semblant de regretter d'avoir forniqué et le tout s'achève sur un hymne à l'amour bien cul-cul-la-praline
. Superficiel à bien des égards, le film ne développe aucune des thématiques qu'il effleure : la condition féminine au Moyen Age, la cruauté des femmes, le rapport à la foi. Tout cela s'agite et court dans tous les sens, un peu comme dans un épisode de Benny Hill. La légèreté du propos reflète la pauvreté d'ensemble de ce film qui s'avère juste divertissant mais sans grand intérêt.