Académique et fade au possible, cette adaptation de Balzac ne rend pas hommage à son auteur et son discours, terriblement simplifié et banalisé, ce qui n'empêche pas pourtant Henri Calef d'oublier quelques éléments essentiels. Reste que l'oeuvre se laisse au final regarder sans trop de déplaisir grâce à une poignée de scènes réussies et certains personnages secondaires convaincants, en particulier Madame du Gua et Corentin, interprétés avec talent par Madeleine Robinson et le toujours remarquable Marcel Herrand. On taira en revanche la navrante prestation d'un Jean Marais plus théâtral et horripilant que jamais et d'une Madeleine Lebeau pas mal non plus dans la niaiserie. Une vague curiosité, qui n'a toutefois plus grand chose à voir avec l’œuvre du grand grand Honoré et que l'on pourra donc manquer sans trop de regrets.