Après le carton de La chèvre, quoi de plus normal que de voir le trio Veber-Richard-Depardieu se former à nouveau, mais pour une histoire différente à base d'enfant disparu ?
Les compères est sans nul doute un classique de la comédie française, multirediffusé, avec les extraits qui tournent en boucle à base de coups de boules et de baffes... C'est peut-être ça qui a amoindri l'impact qu'a eu le film sur moi, car à force de voir Depardieu et Richard, on en oublie qu'il y a Annie Duperey et Michel Aumont, et que le jeune Tristan qui a disparu n'est autre que Stéphane Bierry, que l'on voit dans la série Plus belle la vie ! On a aussi la surprise de voir très rapidement Robert Dalban en réceptionniste d’hôtel.
Mais ça reste tout de même assez drôle, fonctionnant encore sur le côté gaffeur de Pierre Richard face à la force virile de Gérard Depardieu, lequel est encore une fois excellent. C'est peut-être moins fort que La chèvre, mais on apprécie de voir ce duo, antagoniste au possible, face au pire qu'il pourrait à ce qu'ils considèrent être leur fils.
Si ça reste bien écrit, avec des bons mots qui font mouche, ce n'est pas la technique qui contrarie le plus Francis Veber, ni le thème de Vladimir Cosma qu'on entend dans toutes les versions possibles et imaginables. Mais ça ne retire en rien le plaisir que j'ai eu à voir enfin -en entier- le film.