Les conquérants est un western qui ressemble à son acteur principal : plein de panache. Errol joue au héros comme s’il était immunisé contre les balles, comme on (je) l’aime quoi. Il est chargé de transformer Dodge City, où règne le meurtre et les saloons en une ville convenable où il fait bon vivre (i.e où ils se font c****) : il interdit même de jouer aux cartes après 2h du matin ! Moi aussi je serais retournée au Texas avec des règles pareilles…
On retrouve le schéma habituel de la lutte du shérif vaillant contre les bandits sans scrupules, mais le rythme enlevé et la légèreté du film font qu’il me captive peut-être davantage qu’un western plus classique. Enfin je dis que c’est léger, mais il y a quelques rebondissements dramatiques qui ne manqueront pas de vous briser le cœur. TADADAAA.
Il y a détails et personnages à foison, ce qui offre des petites scènes sympas en dehors de l’intrigue principale : la course entre le train et la diligence en introduction, le club des vieilles filles pour une prairie plus propre, Olivia qui écrit des articles de modes, un bain chez le barbier, ou encore une épique bagarre de saloon… il y en a pour tout le monde.
Je crois qu’Olivia de Havilland n’a jamais fait aussi jeune. Et tout ce rose qu’elle a sur les joues! C’est peut-être qu’elle est intimidée par Errol, on peut la comprendre, même si là encore, elle lui rentre dedans au début (à raison !). D’ailleurs, j’en profite pour protester officiellement contre le fait qu’on la fasse souvent passer pour une casse-couille alors qu’elle ne fait qu’établir ses droits! Veuillez cesser ce sexisme messieurs!
Allez, ne nous quittons pas fâchés
*Errol évite les balles